Itinéraire |
Vieille-Toulouse est à 10 km au sud de Toulouse.
Accès : 2 possibilités :
1) Par la M4 (chemin des Étroits). Après le « le Clapotis », prendre sur la gauche la D95 (chemin de l’Oppidum). Entrer dans Vieille-Toulouse et continuer sur la D95 (chemin de l’Oppidum suivi de la rue du Village). Avant d’atteindre l’église, trouver sur la gauche la mairie et le parking qui la jouxte. On peut aussi se garer sur les places latérales à la rue du Village, entre la mairie et l’église.
2) Par la A620 (périphérique extérieur), suivie de la D813 ou par la D113 (route de Narbonne). Dans Ramonville, prendre l’avenue Tolosane (D113).
Au carrefour « avenue Tolosane, avenue de Suisse (D35), avenue du 8 Mai 1945 » (feux tricolores), prendre l'avenue de Suisse (D35) direction Pechbusque ; Vigoulet-Auzil. Continuer tout droit, laisser Pechbusque sur la droite, puis prendre à droite le chemin Lakanal. Atteindre la D95, sur un STOP. Tourner à droite vers Vieille-Toulouse. Entrer dans Vieille-Toulouse et poursuivre sur la D95 qui vire à droite, direction Vieille-Toulouse Centre. La route (rue du Village) monte en direction de l’église. Dépasser cette dernière et trouver sur la droite la mairie et le parking qui la jouxte. On peut aussi se garer sur les places latérales à la rue du Village, entre l’église et la mairie.
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La rando |
3 circuits Circuit A : 5 km Circuit B : 6 km Circuit C : 7,5 km
Circuit commun : quitter le parking en prenant à gauche la rue du Village (D95). Passer devant l’église et continuer tout droit sur la rue qui descend. Prendre à droite la rue des Sources et, au bout de cette rue, arriver aux courts de tennis que l’on va contourner. Longer la clôture des courts, puis prendre à gauche une passerelle sur le fossé. Continuer sur un sentier dans la direction du fossé, tourner à gauche et gravir un grand escalier. Atteindre la rue du Pastel et la suivre. (1) Traverser le chemin des Canabières, puis continuer sur le chemin de Gojousse. Poursuivre tout droit et arriver au petit rond-point des Tectosages avec sa table panoramique des Tectosages.
(1’) Rebrousser chemin jusqu’au point (1). Tourner à droite sur le chemin des Canabières et, au carrefour, prendre à droite la D95 (chemin du Château d’Eau). Longer très prudemment la route sur 200 m (accotements peu marqués), puis, après avoir traversé la route, toujours très prudemment (pas de passage piétonnier à ce niveau), prendre sur la gauche le chemin de Lespinas. Continuer tout droit et arriver sur un chemin goudronné.
Circuit A : (2) Tourner à gauche, puis, dans un virage, quitter le chemin goudronné en continuant tout droit dans un chemin de terre (Bartagnague). Atteindre le chemin de Monlong, le suivre tout droit et retrouver le point de départ.
Circuits B et C : (2) Tourner à droite. Le chemin devient ensuite un chemin de terre (Carrabouillet). Arriver sur la D95, en face du château d’eau.
(2’) Rebrousser chemin jusqu’au point (2). Continuer tout droit, puis, dans un virage, quitter le chemin goudronné pour un chemin de terre (Bartagnague), en face. Atteindre le chemin de Monlong et le suivre tout droit.
Circuit B : passer devant la mairie et retrouver le point de départ.
Circuit C : juste avant la mairie, tourner à droite et, ensuite, continuer tout droit dans un chemin de terre. Passer à proximité du lotissement du Clos de Rouanet, puis prendre à gauche une piste piétonnière. Arriver sur la rue des Potiers et tourner immédiatement à gauche dans une autre piste piétonnière (chemin des Jardins) qui monte. Ce chemin devient ensuite une rue goudronnée. Atteindre la rue du Village (D95) et la prendre à droite. Quitter la D95 en continuant tout droit sur le chemin de Ventenac et tourner immédiatement à droite dans un sentier qui monte. Atteindre le tertre de l’Oppidum.
(3) Rebrousser chemin et descendre prudemment le sentier. Rester sur la rue du Village pour rejoindre le point de départ. |
Informations |
Rando sans difficultés, avec des montées et descentes parfois un peu marquées.
Maxi 270 m / Mini 210 m. Passages boueux par temps pluvieux. Bâtons conseillés.
À voir sur le parcours ou à proximité et un peu d’histoire
- l’église Saint-Jean-Baptiste (XIIIe et XIVe s). À l’époque, l’église était dotée d’un porche couvert qui accueillait les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le clocher-mur actuel remplace ce porche au XIXe siècle. D’un point du vue architectural, les murs extérieurs de l’église sont typiquement de l’époque romane, mais l’église se distingue des autres églises du secteur par l’existence de colonnes d’allure gothique (arc cintré). Cette disposition résulte de transformations et restaurations réalisées au XVIIe siècle. Cette association d’une architecture romane et gothique témoigne de la durée des travaux. L’extérieur du bâtiment est de type classique, avec un clocher-mur typique des églises de la plaine du Lauragais. Les vitraux furent réalisés au XIXe siècle par le maître-verrier toulousain Amédée Bergès, qui offrit le vitrail du chœur au bas duquel figurent les armes de la commune. - la bâtisse à l’horloge (20 rue du village) - le pigeonnier (derrière l’école)
- la table panoramique (rond-point des Tectosages).
Les Volques-Tectosages - IIIe au Ier siècle av. J.-C. Le peuple celte des Volques s'établit dans le Sud de la Gaule, la branche des Volques tectosages s'implante dans la boucle de la Garonne. Ils occupent les hauteurs de la rive droite, en amont de la Toulouse actuelle, qui constituent autant d'oppida. Parmi ceux-ci, Vieille-Toulouse serait, selon certains, le « centre politique » de l'époque, à en juger par l'importance des vestiges découverts. Dès cette époque, les Volques tectosages tirent profit de la situation de carrefour entre l'axe nord-sud des Pyrénées au Massif Central et l'axe est-ouest de la Méditerranée à l'Atlantique. Lorsque l’invasion romaine approcha de Toulouse, les Tectosages avaient amassé un véritable trésor en exploitant l’or de l’Ariège. Des torques en or, témoins de ce passé, sont exposés au musée Saint-Raymond à Toulouse.
- Le tertre de l’Oppidum. Les Volques-Tectosages avaient installé leur fort sur la butte située vers le lieu-dit Ventenac. Ce fort aurait été repris par les Romains qui y édifièrent un oppidum. |
